Si le libre est à la base une philosophie informatique s’étendant ensuite à d’autres domaines que le logiciel (création, matériel …), c’est devenu au fil du temps une philosophie tout court. Je dirais même que c’est devenue un nouvel art de vivre qui se veut bien plus près de l’Homme que de la machine.
J’ai découvert le libre il y a quelques années comme beaucoup : d’abord avec firefox, puis ensuite OpenOffice.org et autres VLC. Mais je n’ai découvert la véritable philosophie du libre que quelques mois auparavant avec la création du collectif Giroll. D’abord en découvrant que le libre ne touchait plus seulement les logiciels mais aussi d’autres secteurs relatif à l’informatique ou non (la bière libre par exemple…). Puis en découvrant tout l’aspect humain derrière cette philosophie grâce a ce fameux collectif.
Comment pourrais-je expliquer cet aspect? Ceci est relativement simple : Giroll est un collectif relativement hétérogène, il est nullement question ici de geeks mais bel est bien de personnes venues tout bords motivées par le partage. Lors de nos différentes réunions, il est souvent question d’informatique, mais c’est aussi souvent l’occasion de se rencontrer, de discuter, de débattre sur des sujets divers et variés. Et d’ailleurs, le collectif ne se réunit pas seulement pour ses ateliers hebdomadaires : nous avons déjà fait plusieurs soirées : barbecue à la péniche (voir ici), soirée pour rencontrer le membre d’un autre groupe d’utilisateurs de linux (voir ici et ici), boire un coup improvisé après un atelier …
L’arrivée de Giroll n’est pas seulement un chamboulement dans ma façon d’aborder l’informatique, c’est aussi une nouvelle façon d’aborder les rapports humains avec comme mots clés partage et convivialité. Comme quoi, l’informatique peut bel et bien rapprocher les gens, encore faut-il vouloir s’impliquer…